L’environnement genevois est-il favorable à l’économie sociale et solidaire ?
Mémoire de Master ingénierie de projets en économie sociale et solidaire, Université de Haute-Alsace
Matthieu Dumoulin, 2016
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Resumen :
Il existe des structures de l’économie sociale et solidaire à Genève. Des structures fédérées depuis plus de 10 ans dans APRES-GE Chambre de l’économie sociale et solidaire. D’après une étude statistique réalisée par cet organisme en 2015, l’ESS représenterait 35 200 emplois soit 11% du total des emplois salariés du canton de Genève. Cette partie de l’économie genevoise n’est donc pas négligeable.
Membre du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPESS), cette chambre structure sa définition de l’ESS autour de valeurs et de critères précis parmi lesquels : « l’intérêt collectif », la « lucrativité limitée » et la « démocratie ». Ainsi, adhérer à APRES-GE demande à une structure de prendre des engagements et de fournir un certain nombre de documents la concernant.
En outre, cette économie sociale et solidaire suisse ne se limite pas à Genève. En plus d’APRES- GE, deux autres chambres se développent en Suisse romande. Une à Lausanne dans le canton de Vaud, et l’autre à la Chaux-de-Fonds dans le canton de Neuchâtel.
Les principes de l’ESS partagent des similarités avec les principes politiques suisses. Il peut être cité : l’importance accordée à l’autonomie de petites localités, l’organisation démocratique, le compromis recherché pour assurer un environnement pacifique gage de stabilité. Ces principes communs trouvent sans doute leur origine dans l’Humanisme dont Genève a pu et peut être encore considéré comme un des foyers.