Comment résister au capitalisme ? Tous en coopératives !
Jacques Prades, Editions Le vent se lève, Collection O rages, Aubiet, France, février 2013
Conversation avec Jacques Prades, maître de conférences à l’université de Toulouse le Mirail, spécialiste de l’économie sociale et de l’économie solidaire (ESS.
Pourquoi les entreprises ne seraient-elles pas toutes des coopératives ? La crise qui secoue l’Europe, et tout particulièrement la France, donne toute son acuité à cette question. En coopérative, les licenciements sont théoriquement impossibles puisque salariés et actionnaires ne font qu’un ; les délocalisations sont difficiles du fait d’une propriété collective ; le capital est protégé puisque les parts ne sont pas cessibles à des tiers.
Une coopérative, c’est donc de « la confiance organisée ». Tous en coopératives ? Jacques Prades est convaincu que ce n’est pas une utopie. Il émaille son plaidoyer de références aux personnages historiques qui ont contribué à construire le concept de coopérative. Il explique comment fonctionnent et réussissent les groupements de coopératives de Mondragon au pays basque espagnol et de Trente en Italie. Tout en restant vigilant et critique par rapport à ces expériences, Jacques Prades ouvre une voie pour passer du rêve à la réalité.